mardi 19 janvier 2010

Le 14ème jour

Hé oui, dis, ça file ! Mais c'est un ami qui rouspète qui m'a motivée à repasser par ici... J'avais un peu l'impression de parler toute seule dans le vide, malgré des statistiques de fréquentation flatteuses... C'est sans doute lié à ce que je ressens dedans ... UN GRAND VIDE ! Bon sang, cette fumée était bien utile, pour planquer mes gouffres et mes failles perso, me donner l'illusion de la solidité, des certitudes aussi... (Pensez donc à me laisser vos petits commentaires doux ou encourageants, hé...)

Nous en sommes donc à 14.

14 c'est mon chiffre porte-bonheur. Alors aujourd'hui, je me suis permis des petites superstitions débiles, ça ne me fait pas de tort -pas plus que de fumer , hihi- et me divertit quelque peu... Je me suis tiré... les cartes (ooooh , si tout cela est vrai, ce qui m'attend est divin, et pas un dieu léonardesque, hein), j'ai chanté sous la douche, je n'ai pas -encore- dit à ceux que j'aime combien je les aime (je vous aime, les précieux... )

Aujourd'hui aussi j'ai eu des moments de doute terrible, des plongées en apnées de mon monde écorché, des luttes fratricides entre mes femmes intérieures, des larmes de colère et de déception, des envies de tout plaquer, des rages et des désespoirs sans fond.

Tout ça dans la même journée ? Bin oui, ça fatigue. Justement question repos, j'ai DORMI ! 7h d'affilée... Hier. Peut-être le salut viendra -t-il de la Queue de Charrue ? Naaaan.

J'accepte enfin, et est-ce une joie ou un drame, d'être traversée par tout cela, émotions aussi bouleversantes que fugaces, troubles du coeur persistants malgré les limites qu'y met la raison, humeurs maussades face à l'autorité mal placée et surtout malvenue, satisfaction d'un texte écrit qui répond enfin à mes exigences, sortie de placards, bouffée d'appétits humains...

Que du bonheur ?? Meuh non, loin de là. Mais que de la vie, ça, c'est sûr.

Je prends tout. (Pas le choix, de toutes façons)

1 commentaire:

Organisons-nous ! a dit…

Ze t'avais bien dit que quand tu serais fatiquée tu dormirais