samedi 9 janvier 2010

J + 3

Héhéhé... J + 3 , en vision positive, ça fait le 4e jour, ça hein !

Quatrième jour, et c'est le week-end, et je suis toute seule à la maison : moment fatidique... Hier les deux précieuses du jour étaient là, l'une s'empêchant même de fumer devant moi : merci... Je n'ai pas craqué. Nuit épouvantable, bien sûr : insomnies, sueurs froides, cauchemars, chaud - froid et debout à 6h35... Super :s

Le manque de sommeil me fragilise au niveau des émotions - j'aurais même une petite tendance à angoisser là où il n'y a pas de raison de s'en faire, a priori, et à perdre toute confiance en mon jugement et mon bon sens. Je fais des trucs bizarres, je chante à tue-tête dans ma cuisine (je le faisais déjà avant, ok), je pique une crise de nettoyite aiguë (cette maison va blinquer ce soir), m'habille comme l'as de pique et rebois du café, en trempouillant le speculoos dedans.

J'ai fait le point sur la balance. Je pèse 65 kilos. Et je ne compte pas grossir parce que j'arrête de fumer, non mais. Donc soupe le midi, corvées ménagères en mode sportif, et sans doute très bientôt natation à gogo, avec les copines du boulot.

En résumé au début de cette 4e journée sans tabac : je n'ai pas envie de fumer, je sais que si j'en fume une seule, c'est foutu, je peux tout recommencer, et il n'en est pas question. Je suis une tête de mule à moitié dingue qui passe du rire aux larmes à la vitesse de l'éclair, écorchures à vif et espoirs démesurés, je dis des conneries pas possibles, j'en fais plus encore, mais JE SUIS UNE NON FUMEUSE ! !

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13h41 :
Là, ça va moins bien... Je commence à douter. Est-ce que ça change vraiment grand chose à ma vie ? Non, hein. Alors pourquoi est - ce bien d'arrêter ? Pour ne pas puer de la gueule, d'accord. Ma santé ? Tu rigoles, le crabe est déjà passé... Justement ? Bin oui, peut être...

J'ai du mal à raccrocher à du positif, j'ai besoin de me faire plaisir... Evidemment le frigo est vide, fin de semaine avec les enfants et je n'ai pas fait les courses depuis, et le café commence à me taper sur le crâne... La musique me porte aussi sur les nerfs, je suis de nouveau en phase monomaniaque. Aller faire du shopping ? Pff, mon portefeuille rouspète déjà... Ca craint.

Mon chef disait, et d'autres aussi... Tu ne peux mener ce combat seule mais toi seule peut le mener... Suis entourée, les précieux sont présents... mais c'est à l'intérieur de moi-même que ça bataille ferme. Vais aller courir un coup dans la neige. Le froid me fera mal aux poumons comme une cigarette, la culpabilité en moins... Je ne veux pas céder à cette tentation-là. Je crois que là, j'ai besoin d'aide.

1 commentaire:

Organisons-nous ! a dit…

Allez courage, ma belle. Le quatrième jour est le plus dur. Dès demain cela ira mieux.

Moi je suis contente d'avoir arrêté parce que :
- je répands une odeur délicieuse
- je crois avoir calculé que si j'avais tout mis dans une tirelire, j'aurais de quoi me payer un cabriolet rouge
- sinon, j'aurais du vendre la maison
- j'ai pas caillé au réveillon en fumant seule sous la neige fondante
- mes gosses n'auront sans doute pas envie de commencer
- je suis super fière de moi !

Et demain toi aussi.
Bisous parfumés.