mercredi 6 janvier 2010

Jour J (1ère partie)

Ca y est. Ce message se modifiera sans doute 350 fois avant d'être publié mais soit...

Pas beaucoup le temps d'écrire ou de réfléchir entre 7h et 8h du matin il faut foncer avec les trois gnômes dans nos rituels : debout, s'habiller, manger, écouter un peu de musique, prendre ses collations et filer à l'arrêt de bus dans le froid, la neige, sur les trottoirs qui glissent et entre les chiens qui pissent ... Bref, jusque là, ça va. Sourire fier, aucun doute (enfin, c'est relatif, chez moi hein), je ne suis pas une fumeuse, hourra.

Arrivée au troquet du coin, première désillusion: je décline le café et opte pour le tilleul. Le patron est à deux doigts d'appeler une ambulance... Bin oui, je sais, c'est incroyable pour un fumeur de voir une fumeuse arrêter la clope, et tous les trucs qui vont avec : café, etc...
Mais je résiste. Je sais que la liberté, c'est d'arrêter le tabac, pas de cultiver mes sales manies...

Me voilà prise d'un doute soudain. Que vais-je faire, le soir, devant l'ordi ou la télé ?

Depuis 9h50, je me gave de bonbons sûrs. Ceux qui, si tu manges tout le paquet, te laisse avec un trou dans la langue... Mauvaise idée... Et donc au sport que je vais devoir faire pour évacuer tous ces bonbons... Et à mon camarade de sport... Mmm... Et aux économies que je vais faire, parce que les bonbons et le sport ensemble coûtent toujours moins cher que la clope... et aux merveilleuses heures de shopping que je vais m'offrir avec toutes ces économies... Ou au nouveau portable que je pourrais m'offrir après un an sans cigarette...

Midi pas loin. Je tiens le coup. Ca ne fait qu'une nuit (et encore une petite) et une matinée, et j'ai l'impression d'avoir terrasser un dragon !
"Comme s'il y avait quoi que ce soit d'exceptionnel à passer une matinée sans fumer, pour plein de gens c'est normal", dit la petite voix intérieure ! Bin oui, peut être" lui répond l'autre petite voix du Grand Monde du Dedans, "mais tu sais que pour eux, qui n'ont jamais fumé, c'est incompréhensible, et évident à la fois. " Oui oui, je sais...

Phrase dans mes yeux : Arrêter de rêver c'est pas dans mon programme, désolée...

Et je me demande comment je vais gérer l'heure du Keskejmè ce soir...


(To be continued)

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